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Fan Flap ( procédé personnel - 2001 )

Lambeau en éventail

Illustrations personnelles

leur caractère explicite les destine aux professionnels de santé

PUBLICATION 

Dr Max Santoul

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MÉTHODES ALTERNATIVES

Dr Patrick Benhamou

morphing

systématisation d'un lambeau 
d'enroulement-avancement
pour la lèvre supérieure,
par glissement, bak-cut virtuel commissural et résection péri-alaire, résultant de la fusion des procédés de Dzubow
et de Webster

chirurgie de la lèvre supérieure

généralités.                                         Dr Max Santoul

​

       La lèvre supérieure est faussement impaire. En fait, comme elle résulte d’une fusion embryonnaire (c’est la règle pour les bourgeons de la face), elle offre un axe de symétrie médian, partageant la fossette du philtrum à l’aplomb de l’union des incisives centrales, elle même en regard de la columelle qui marque la séparation de la pyramide nasale (de sa base à la racine glabellaire), selon deux parties égales opposées en miroir.

        De là vont naître les exigences de son harmonie. Osons une métaphore (que serions nous sans leur fantaisie, leur libres pirouettes de l’esprit) : ce sera celle d’une balance. Son fléau est équilibré entre les crêtes philtrales et les plateaux appendus aux commissures labiales, tels le muscle triangulaire qui les abaisse dans un plis d’amertume, ou de la marionnette italienne.

        Nous voici informés d’une réalité anatomique : sa chirurgie ne permet pas n’importe quoi.

 

Que pouvons-nous en dire :

 

      - D’abord que la hauteur (qui sépare le bord rouge du seuil narinaire) est déterminée par celle de la lèvre blanche. Ne croyez pas que ce soit un truisme de le dire (une lapalissade), car ceux qui oublient d’en tenir compte sont nombreux. D’où les déconvenues plongeantes dans les suites opératoires.

         Il faudra y veiller précieusement. Ce qui explique les découpes sous-narinaires d’ajustement (à quelques dizaines de millimètre près).

 

      - Puis que le bord rouge doit être préalablement repéré avant sa découpe (tatoué au Milian et à l’aiguille, par exemple – le crayon ou le pinceau, trop grossiers et pouvant s’effacer, ne suffisent pas à s’en assurer). Jacques Préaux passait même un fil des deux côtés avant d’emporter la pièce d’exérèse (pour éviter le gonflement anesthésique déformant, déjà source d’erreur en lui-même).

 

         Curieusement, il ne faut pas trop s’inquiéter du raccourcissement hémi-latéral. Tant qu’il ne dépasse pas le 1/3 de la largeur totale.

         La mobilité de l’orbiculaire recouvrée, surtout pour les exérèse sub-transfixiantes – conservant la majeure partie du muscle dans l’amputation nécessaire –, à privilégier quand la marge de sécurité le permet (ce qui est très souvent possible si l’on s’en préoccupe) –, permettra une récupération surprenante dans la plupart des cas.

 

         Quant à l’exérèse-suture en fuseau. Il convient d’en dire un mot.

         Ne pas lésiner sur sa longueur est déjà un secret qui vaut de l’or. Quitte à poursuivre la taille le long de la lèvre rouge, en évitant la concentration tissulaire, jusque dans le cul-de-sac gingival. La petite rétraction cicatricielle compense souvent l’excès de hauteur obtenu (car les berges incurvées seront forcément plus longues que la ligne droite qui joint les deux extrémités). Si ce n’était pas le cas, après mesure exacte, une petite exérèse en demi-lune sous le seuil narinaire rétablira la parfaite symétrie de la lèvre.

 

          Bien sûr, la greffe devra respecter les unités anatomiques et la lèvre entière donnera les meilleurs résultats.

                 Nous en montrerons un exemple édifiant en page dédiée aux greffes de peau totale, dû à l’excellent travail du Dr Jean-Paul Réal sur l’une de nos patientes.

 

          Enfin, signalons l’emplacement constant de l’artère labiale supérieure (on ne doit plus dire coronaire !), à l’aplomb d’un plan horizontal passant par la jonction lèvre rouge / lèvre blanche, située immédiatement sous la muqueuse humide de la lèvre endobuccale, en face des dents. Ce qui sous-entend que toute injection de projection en appui sur l’arcade de la denture devra en tenir compte. Son embolisation par « filler » étant redoutable.

          Elle est unique et prend sous sa dépendance toutes les artères du voisinage, y compris la columellaire, souvent (sinon toujours) impaire et paramédiane, qui irrigue pour partie le dôme du bulbe narinaire). Un tel accident pouvant induire une nécrose et un effondrement de la pointe du nez (en dehors des dégâts sur la lèvre, bien entendu).

 

          Informés de ces conseils utiles et nécessaires, partons à la découverte des moyens pour la réparer.

à propos de la lèvre supérieure 

sous narinaire

( cas publié en 2001 ) 

à propos de la lèvre supérieure 

sous alaire

( cas publié en 2002 ) 

EN PRÉPARATION

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