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La Beauté dans la Peau

TEXTE PROTÉGÉ PAR DROIT D'AUTEUR, REPRODUCTION INTERDITE

 ® les photos sont de Louis Décamps - reproductions interdites

La Beauté dans la Peau, max santoul, beauté, esthétique, cosmétique

du soin à l'embellissement

des produits de beauté

aux actes esthétiques

 

 

Rédigé par l'auteur à partir de l'essai éponyme

sous copyright ®

Un modèle d'harmonie

édifié sur 3 niveaux

           Parmi les acteurs qui articulent la structure de la peau, les collagènes, les élastines et les kératines jouent avec l’acide hyaluronique un rôle important dans la consistance, l’architecture et l’évolution des deux premiers niveaux.

       Ils sont l’une des cibles de la cosmétique active. Pour simple exemple, c’est l’absence de kératine chez le bébé qui lui donne un teint rosé et son épaississement qui provoque la couleur grisâtre du sujet âgé.

( Dès lors, se comprend mieux la valeur des peelings lépismatiques. )

        Le troisième niveau, d’importance variable, est structuré différemment selon l’endroit et le sexe : c’est le tissu graisseux 

qui s’organise à sa manière. 

 

L'épiderme

Ce que l'on caresse

        Il se résume presque à ce qui est perçu par effleurement. C’est dire son importance dans la sensation de douceur et l’aspect soyeux au toucher.

        Cette enveloppe contient 4 populations cellulaires différentes qui comblent toute sa surface sur à peine un dixième de millimètre d’épaisseur.

        Ce sont les kératinocytes ( indispensables et majoritaires ), les mélanocytes ( nombreux et très utiles ), impliqués dans le bronzage, les cellules de Langerhans

( précieuses et venues d’ailleurs ), impliquées dans l'immunité et celles de Merkel émissaires mystérieux ).

Il ne contient aucun vaisseau sanguin ni lymphatique, mais renferme de nombreuses terminaisons nerveuses libres.

Finalement, il confectionne une marqueterie homogène faite d’un pavement de cellules en continu.

Le derme

Ce que l'on pince

         Il adhère fortement à l’épiderme qui le protège, par l’intermédiaire de la membrane basale tissée d’un collagène spécialisé.

         Cette nappe de fibres serpente en ondulant au gré des « crêtes épidermiques » et des « papilles dermiques », donnant dans l’espace un ensemble imbriqué comme le font dans le ciel les montagnes de la baie d’Along

         Il se compose à la manière d’un ciment armé qui garderait sa souplesse. La partie « ciment » est faite de substance fondamentale intercellulaire ; dans la mesure où les cellules y sont réparties de façon isolée ( contrairement à l’épiderme où elles sont assemblées et jointives comme des pavés ). 

         Parmi les cellules hébergées au sein de l’étoffe matricielle, le maître des lieux est le fibroblaste. Il est à la fois l’hôte privilégié et le génie créateur de ce qui l’entoure.

        « On n’est jamais mieux servi que par soi-même » est sa devise. Pratiquement immobile, il étend ses bras étoilés dans le sens des fibres qu’il sécrète ( il sait aussi les dégrader par synthèse appropriée d’élastases et de collagénases ).

         Bien qu’éloignée, l’image d’une araignée tissant sa toile ne lui est pas étrangère.

L'hypoderme

Ce que l'on palpe

 C’est une zone adipeuse souple de transition ( « subcutaneous fat layer » des Anglo-Saxons ).

  Pour s’en rendre compte, il suffit de faire bouger la peau latéralement sur les plans profonds. 

  Au sens strict du terme, l’hypoderme fait partie de la peau dont il représente la couche profonde. C’est un tissu graisseux lobulé, constitué d’adipocytes ( cellules qui stockent la graisse de réserve qu’elles fabriquent ).

 

    Les adipocytes se situent dans des logettes cernées d’un réseau fibreux riche en collagène. Les directions obliques et perpendiculaires à la surface de la peau de ces fibres délimitent les lobules graisseux.

    Les glandes sudorales y plongent, ainsi qu’une partie des follicules pilo-sébacés (structure mixte regroupant la naissance du poil et les glandes qui lui sont annexées).            On peut la qualifier de couche graisseuse superficielle.

   Entre cette graisse lobulaire et le muscle sous-jacent, s’intercale une graisse lamellaire plus profonde d’importance variable selon l’âge, le sexe et l’endroit du corps considéré ( topographie ). Elle peut être absentesur les paupières par exemple ).

       C’est son excès disgracieux qui va provoquer l’anomalie des formes par surcharge

( dystrophies ), dont la culotte de cheval est un bon modèle.

Extrait de "La Beauté dans la Peau" - Le Cherche Midi Éditeur

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